TIRUPATI School, la rentrée

Voici enfin de bonnes nouvelles pour les fillettes de Rajan. 

La rentrée des classes a bien eut lieu il y a quinze jours et elles sont maintenant en pension, toutes les deux ensemble, dans la banlieue de Kathmandu, et dans un environnement Bothe, leur ethnie.

Gilles Marcaud, un ami guide, est actuellement à Kathmandu. Avec Bishal, il c’est rendu sur place pour les rencontrer. Il parle très bien népalais et a beaucoup d’expérience dans ce genre de situation car il s’occupe depuis de nombreuse années de l’association Solidarité Kang guru.

Voici son dernier mail…

« Premièrement, l’école est de taille humaine avec une seule classe par niveau, de UKG à la classe 10.

La petite de 7 ans est en classe 2 et la grande de 14 ans en classe 7, elles ont un peu de retard par rapport à leur âge mais rien de dramatique.

Elles ne sont pas très grandes pour leur âge et la grande fait plutôt 11/12 ans que 14 ans. Mais une nourriture variée et abondante à l’école devrait les faire grandir rapidement.

L’école a ré-ouvert ses portes tout dernièrement et c’est encore tout frais pour elles. Le principal est bien sympa et l’atmosphère des plus apaisées.

J’ai plus discuté avec la grande car la petite était trop impressionnée par notre visite.

Je les ai interrogées sur leur quotidien, leurs amies, la qualité des repas et le confort de l’hotel etc, réponses positives sur le côté matériel. Je n’ai pas abordé la question affective, l’absence des parents, trop délicat sans se connaître vraiment.

En revanche, le grand-père paternel est arrivé pendant ma visite car il avait rejoint Kathmandu la veille depuis le village situé à la frontière tibétaine au-delà de Taplejung.

Le grand père semblait inquiet de l’avenir de ses 2 petites filles, je l’ai rassuré à ce sujet lui disant que Bishal s’en occupait, qu’il y avait Paulo derrière Bishal et d’autres personnes encore derrière Paulo.

Le grand père a 65 ans, il a longtemps travaillé comme cook chez Thamserku. Il a un autre fils marié mais séparé dont le seul enfant vit avec la mère et il a aussi une fille plus jeune de 14 ans qui est au village et qui est encore à sa charge.

Il vit traditionnellement avec un peu de culture et d’élevage.

Bishal me semble très impliqué ; d’ailleurs et comme tout rouvre normalement depuis quelques jours, il est prévu demain un check up complet des deux filles pour vérifier s’il n’y a pas de traces des maladies portées par les parents qui leur ont été fatales (hépatite).


C’était un moment bien agréable, je pense que les filles vont s’épanouir dans leur nouvel environnement et elles seront certainement plus à leur aise quand tu iras les voir. »


Pour info, je connais bien le grand-père, car il était avec nous au Shishapangma comme cuisinier. J’essayerais aussi de le rencontrer lors de ma prochaine expédition au Népal, pour le rassurer et pour mieux comprendre la réalité familiale.

Dans la cours de l'école, première rentrée !
La cantine...
Avec le Grand Père...
Une photo très "made in Népal".
Les classes, pour une école à taille humaine.
Les fillettes et Bishal, avec le proviseur de l'école, lui aussi Bothe
The gate... Espérons pour une vie meilleure...
Rajan newsletter 04/2020

Avec Rajan, à l’automne 2018, au Mustang

Rajan le poumon sur pattes emporté par la tuberculose?
Quelqu’un qui écrit mieux que moi dirait
« Quel non sens absolu!
Ça ne colle pas!
Ça donnerait presque l’espoir qu’on se soit trompé… »

Ta gentillesse, ta bonne humeur contagieuse et ton attention aux autres vont à coup sûr laisser un grande vide!
Il s’agit maintenant de prendre soin de tes filles…
Compte sur nous!
Flo

Rajan, Himalayan Travellers
Retour d’expé, en mode minet.
Il s’était métamorphosé en guide touristique facétieux pour nous accompagner à Muktinath
Rajan, Himalayan Traveler
Briefing à Snow Leopard Lake. Il fait un froid d’enfer et il faut nous réorganiser… Crédit Flo Marmonier

Avec Rajan, vers le Makalu 2 au printemps 2018

makalu 2
Dans un lodge du camp de base du Makalu des trekkers. Il y a :
Rajan, Dhan, Dipeen et Bishal. Crédit Isabelle Guillaume
Rajan, Makalu 2
Au camp de base du Makalu… L’équipe népalaise reçoit la dotation des nouveaux crampons PETZL.
Crédit : Isabelle Guillaume

Pascal Pompei dédie une rubrique sur son blog, à Rajan Lama Bothe, «Nepali Leader» à Himalayan Travellers.

« Me rappeler d’une «nuit de folie» au «Camp 2», de ces vues à «couper le souffle» sur le Baruntse et l’Ama Dablam, de notre retour au «Makalu Advanced Base Camp» et de cette virée au col dominé par l’arête Sud-Est du Makalu, à cheval sur la frontière sino-népalaise.
Cette année, tandis-que nous terminions notre «Brin de Vie au Népal», tu atteignis le sommet du Kangchenjunga, troisième plus haut sommet avec une altitude de 8586 m. En ce quinze mai 2019, si Hernán Leal devint le premier chilien à gravir le Kangchenjunga, il le dut un peu, beaucoup, passionnément, aux aptitudes et au dévouement des «nepali Leaders», à la folie de ceux qui nous accompagnent sans rien attendre d’autre que nous et n’obtenir à l’arrivée que si peu de reconnaissance.
Mille fois Danyabaad Rajan !
« 

À toi Rajan…

Avec Rajan, du Teri La au Yakawakang au printemps…

Le compte rendu de ce voyage de Naar à Jomosom

Vers le Belgian Peak. Crédit Dominique Ansel

Silencieusement, Rajan, tu ajustas ton pas sur le mien pour me permettre de me sentir vivant un peu plus que d’ordinaire.
Je ne t’oublierai pas.
Dom…

Une belle équipe pour un projet un peu complexe et intimiste. Urpa, Anil, Duche, Rajan et Karma.
Crédit Dominique Ansel
Du Teri La au Yakawakang Pass
Au premier col… OUF ça y’est. Kharma fait notre premier cairn.
Rajan essaye de repérer le prochain camp.
Crédit Paulo Grobel
Même chargé, les 4 népalais qui nous accompagnent nous attendent…
Urpa, Rajan, Karma et Anil. Crédit Paulo Grobel